Fonctionnement
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Kannelle avant sa prise en charge par son gardien.
Karim
Idem
Lucile vient de l'Institut Pasteur. |
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Depuis 1978, les chevaux du CHFM (Club Hippique de la Flandre Maritime) ne partent plus à l'abattoir, mais terminent leurs jours paisiblement chez des particuliers à qui nous les confions.
Comment cela se passe t-il en pratique ? 1 - Le CHFM nous informe qu'un des chevaux ou poneys ne peut plus travailler (car trop âgé, fatigué, boiteux, ...) 2 - CAVALCADOUR recherche un particulier susceptible de l'"adopter". La priorité est donnée aux membres du CHFM, mais toutes les candidatures sont les bienvenues et sont conservées jusqu'au moment opportun. 3 - Du nouveau dans le rachat des chevaux. Jusque fin 2000, nous les rachetions au prix dit de "boucherie", c'est à dire environ 760 euros. L'association ayant un petit budget, nous comptions sur un cheval par an à récupérer. Or, les années 98 et 99 ayant vu le départ de 6 chevaux, notre équilibre budétaire fut mis à mal. Secrètement, nous espérions depuis longtemps ne plus avoir à racheter nos protégés. Fin octobre 2000, le Comité du CHFM, après avoir été mis au courant de nos éventuels problèmes financiers, décida que les chevaux étant largement "amortis" après leurs années de travail au club nous seraient tout simplement offerts. 4 - Le particulier devient gardien de notre retraité (l'assonciation restant le propriétaire). 5 - Un contrat est signé entre l'association et le gardien pour protéger le cheval. Ce dernier ne pourra être vendu, sera travaillé modérément et uniquement si son état le permet, ne pourra pas sortir en compétition (de quelque discipline que ce soit) et ne pourra pouliner dans le cas d'une jument. L'association ne récupérera le cheval que sur preuve de mauvais traitements. La création officielle de l'association nous a permis de produire nos propres contrats alors qu'auparavant, nous fonctionnions grâce aux contrats Pech-Petit, les chevaux restant sous notre surveillance.
Autres origines de nos chevaux - haut de page Chevaux de particuliers sous contrat CAVALCADOUR. Suite à la demande d'aide de propriétaires désireux d'assurer une retraire heureuse à leur cheval, sans pour autant le vendre, nous avons décidé de les accepter dans nos rangs. Les anciens de Bruxelles. Tous ces chevaux, ânes ou poneys ont été rachetés sur le marché de la honte à Bruxelles, Place de la Duchesse. Ce marché aux chevaux à la triste réputation se déroulait tous les vendredis. Ce jour là, 150 à 200 chevaux étaient proposés à la vente dès l'aube, de maquignons à maquignons, pour la boucherie. Parmi ces chevaux, dont certains sont dans un état lamentables (les chevaux de selle particulièrement), se trouvent quelques ânes et poneys. Les rescapés d'ailleurs. Il nous arrive parfois d'être contactés pour un sauvetage d'urgence. Quand nous avons l'endroit pour placer le cheval et l'argent pour le racheter, nous n'hésitons pas à intervenir. Les anciens de l'Institut Pasteur. Tous ces chevaux ou poneys furent rachetés par la Fondation Brigitte BARDOT qui nous les donna. Ces chevaux donnaient leur sang à l'Institut Pasteur à raison de 6 à 7 litres toutes les 3 semaines. Ils furet jugés "trop légers" et réformés. Promis à l'abattoir, comme tous les chevaux de l'Institut Pasteur, nous sommes arrivés à temps pour les sortir de là. Il semble que la politique de cet Institut soit maintenant de nous confier ses chevaux "en fin de course", mais il nous faut encore les payer au prix fort. Nos finances ne nous permettent plus d'assumer le rachat de ces chevaux lourds (environ 1.100 €) et l'union faisant la force, nous avons recontacté la Fondation BARDOT. Désormais, c'est elle qui rachètera ces chevaux et nous les placerons.
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